LE SOUS CHAKRA HAMSA

Lorsque ce centre est dans l'équilibre, une qualité sine qua non à notre évolution s'éveille : il s'agit du discernement. En effet, sans cette faculté de voir les choses de façon objectives, claires, et empruntes de bon sens, nous demeurons malgré nous dans la confusion. Le mythe de la caverne de Platon illustre bien comment nos fausses idées reçues et croyances nous emprisonnent. C'est pourquoi, bien que cet axe soit considéré comme un "sous-chakra", il n'est pas pour autant à prendre à la légère.

Souvent, il est illustré par l'image du cygne. Ce noble animal qui glisse sur l'eau tout en l'ignorant. Il baigne dedans, l'embellissant merveilleusement, mais ne lui permet pas de le dominer, dissoudre, maitriser ou de le recouvrir. Ainsi, on ne devrait pas nécessairement suivre les modes, mais chercher à tendre vers la pensée illuminée.

Lorsque nous prenons soin de ce centre, nos réflexes conditionnés prennent fin pour laisser place à la quiétude du comportement juste et mesuré. On appelle cette voie qui s'aligne avec notre nature profonde le dharma. C'est cet ensemble de lois allant dans le sens de l'évolution qui nous permettra de retrouver l'essence même de notre identité. S'en dégage une sagesse qui se déploie en nous pour prendre les choses uniquement du bon côté, dans ce même but de nous rapprocher davantage de notre identité : la joie pure. Enfin, nous développons l'intuition d'éviter naturellement tout ce qui est destructif pour ne s'intéresser plus qu'à ce qui est constructif.

Au niveau physique, l'Hamsa (qualifié également de filtre) est placé entre les deux sourcils. Il est majoritairement guidé par les yeux, les oreilles, le nez, la langue, les dents et la gorge. En cela, il est plus vulnérable que les autres dû à son importante connexion sur l'extérieur. Il est à cet effet préconisé de l'entretenir avec du beurre clarifié ou de l'huile d'olive, en plus de prendre soin des organes associés.